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 Reportage de tourisme

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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 25/01/2008

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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: Reportage de tourisme   Reportage de tourisme EmptyÇáÃÑÈÚÇÁ ãÇíæ 14, 2008 3:41 pm

Reportage de tourisme
"Sur le sol de Normandie"
Itinéraire souvenir dans la zone de débarquement
Essence du terroir de France, la Normandie compte de nombreuses pages dans les livres d’histoire. Au cours de la seconde guerre mondiale a lieu la plus grande opération de débarquement jamais organisée. Au travers des multiples sites, musées et lieux de mémoire, chacun peut rendre hommage aux victimes et comprendre cet audacieux défi.

En juin 1944, la côte française de Normandie allait voir le plus important déploiement de moyens militaires jamais mis en œuvre pour combattre et libérer l’Europe de la domination du régime tyrannique nazi. Ainsi, la gigantesque opération des alliés baptisée Overlord (Seigneur suprême), découpe la zone de débarquement en cinq plages. A l’ouest, 2 plages américaines : Utah et Omaha. A l’est, 2 plages britanniques : Gold et Sword et une plage canadienne : Juno. Le 5 juin à 20h15, la BBC diffuse la deuxième partie de cette strophe de Verlaine : « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone… ». De cette façon, elle informe les réseaux de résistants français de l’imminence du débarquement, leur permettant de déclencher le plan « Violet », destiné à saboter les installations de communication allemandes.
Franz Gockel, jeune soldat allemand de 18 ans, est affecté depuis quelques mois au WN 62 (point défensif 62) sur la plage de Colleville-sur-Mer. Le matin du 6 juin 1944, son unité est disposée en première ligne sur les dunes de l’une des plages du secteur de débarquement américain, connue sous le célèbre nom de code d’Omaha. Témoin direct ayant miraculeusement survécu à l’assaut, il raconte les premières minutes de l’opération : « Avec la dissipation de la brume matinale, des ombres noires se profilèrent à l’horizon. Nous crûmes d’abord qu’il s’agissait de patrouilles côtières allemandes… Les silhouettes se mirent à grandir et se multiplièrent à tel point que cela dépassait notre entendement… Ce spectacle fut une expérience unique mais terrifiante… Dès l’abaissement de la rampe de leurs embarcations, serrés les uns contre les autres, les hommes des premières troupes d’assaut se précipitèrent sur le rivage… Subirent un tir soutenu et précis avant de s’effondrer - morts ou blessés - au bout de quelques mètres… Des péniches se désintégrèrent sous l’impact de tirs d’obus… Des barges en feu dérivaient…(1)».
(1) La Porte de l’Enfer. Franz Gockel, Editions Hirlé.
Omaha, dramatiquement surnommée Bloody Omaha (Omaha la sanglante), est la plage qui fit le plus de victimes le matin du débarquement, au point de devenir le symbole de l’enfer vécu par les jeunes soldats alliés le jour J. Ici comme ailleurs, nombreux actes héroïques ont été commis pour venir à bout des batteries de défense côtière allemandes.
SITES, MUSEES, LIEUX DE MEMOIRES
Hélas de moins en moins nombreux, des vétérans de cette bataille de Normandie éprouvent au plus profond d’eux-mêmes, le besoin de revenir sur les lieux de leurs souffrances, là où ils échappèrent à la mort. Certains même s’y sont établis définitivement. Aujourd’hui de plus en plus de visiteurs, enfants, petits enfants de soldats ou simplement personnes désireuses de voir de leurs propres yeux et de rendre hommage aux combattants, se rendent sur les différents lieux de souvenirs. Ainsi, dans la presqu’île du Cotentin, de Cherbourg à Caen, plusieurs parcours fléchés permettent de se rendre sur les différents sites, musées et lieux de mémoires. Par ces tracés, on comprend le déroulement des combats dont l’issue allait mettre fin à la seconde guerre mondiale.
« DES AMERICAINS SONT TOMBES DANS LA COUR »
A Sainte-Mère-Eglise, en haut du célèbre clocher, un grand parachute blanc est toujours accroché sur le toit de l’église, à son extrémité, se pend un mannequin parachutiste de la 82ème division Airborne. Celui-ci rappelle l’histoire insolite de John Steele, ce soldat américain blessé au pied par un tir ennemi et qui fit le mort jusqu'à ce qu’on le décroche. Les 82ème et 101ème divisions aéroportées avaient pour mission de prendre Sainte-Mère-Eglise, et empêcher tout passage des forces allemandes en direction du littoral où le débarquement allait avoir lieu à l’aube. Près de 14 000 parachutistes ont été largué vers minuit. Emile, était âgé de 13 ans le 6 juin. A l’époque, résidant au sein de la ferme de ses parents, il se souvient : « les bombes tombèrent et toutes les vitres de la maison explosèrent. Sur 25 vaches que nous possédions, 12 ont été tuées. Des américains sont tombés dans la cour… J’ai vu aussi les soldats se battre au corps à corps sur les talus… ». En parcourant les chemins autour du village, on se rend aisément compte que la topographie du terrain ne facilite pas les opérations de ce genre. Les marais et les épaisses haies délimitant chaque parcelle compliquent les déplacements. Ajoutées à cela, les inondations artificielles provoquées à ce moment pour empêcher tout parachutage. Certains sont morts noyés sans même avoir combattu « Je vois encore les Asperges de Rommel, ces pieux de bois, taillés en pointe et plantés vers le ciel dans toutes les prairies » ajoute encore Emile. Disposés partout, la fonction de ces pieux mortels était de faire obstacle à tout ce qui pouvait venir du ciel, planeurs comme parachutistes.
AUTHENTIQUE PARACHUTE DE 1944
Dans la cour d’une ferme normande de Sainte-Mère-Eglise, où deux chambres d’hôtes sont aménagées, Marie qui était toute jeune lors de l’arrivée des soldats, remet fièrement à tous ses invités, un petit carré de toile qu’elle découpe dans un authentique parachute de 1944. Elle reçoit souvent d’ancien soldats américains, qui ne manquent pas de lui dire où ils se sont battus. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Marie raconte l’histoire d’un vétéran, lequel, il y a quelque temps est revenu sur le lieu de son parachutage pour la première fois, afin de participer à la journée de commémoration. Avant le repas, celui-ci parcourant le livre d’or des invités, fût tout à coup stupéfait, au point que l’émotion lui coupa l’appétit : il lut les quelques lignes écrites l’année précédente par l’un de ses compagnons d’infortune pendant la guerre et vit, alors, son propre nom mentionné en toutes lettres par celui-ci. Ils ne se sont jamais revus depuis la guerre !
Bien qu’ayant tendance à se restreindre, en raison de la succession des générations, des liens étroits d’amitié ont été constitués entre les normands et les troupes libératrices. Telle une fête nationale, tous les 6 juin, depuis plus de soixante ans, des activités de souvenirs sont organisées dans de nombreux villages de la côte : Défilés de troupes, visites d’anciens combattants, dépôts de fleurs en hommage aux soldats, sauts en parachute, expositions de véhicules militaires d’époque,…
Dans le rustique port de pêche de Grandcamp, les chalutiers multicolores patientent jusqu'à leur prochaine sortie en mer. On vit ici au rythme des marées. Tous les matins à 8 heures, se vend à la criée : poissons, moules, coquilles Saint-Jacques… A quelques minutes vers l’est, de hautes falaises dominent la pointe du Hoc. C’est un lieu dédié au courage des Rangers, unité d’élite des soldats américains. Le matin du jour J, à l’aide de cordes ou d’échelles dressées, ils prirent d’assaut sous le feu adverse incessant, ce point stratégique des fortifications allemandes. Conservé pour ainsi dire, dans l’état où il était le jour de l’assaut, le site reflète avec émoi l’intensité des combats qui s’y sont déroulés.
A la Cambe, de sombres croix de pierre disposées à l’ombre d’un millier d’érables suscitent une atmosphère funeste. Dans cette immense nécropole repose les corps de 21 000 soldats allemands. Bien d’autres cimetières : anglais, américains, canadiens … témoignent de l’ampleur des pertes humaines. A Colleville-sur-Mer, le plus grand des cimetières américain est situé juste au dessus de la plage d’Omaha. 9 387 croix blanches, rigoureusement alignées sur des pelouses vert émeraude, entourées de plantations de pins noirs d’Autriche, de lauriers, de cyprès ou encore de chênes, propagent une atmosphère moins morne qu’à La Cambe mais tout autant émouvante.
ENORMES CANONS DE 150 mm
Poursuivant vers l’est, le long de la côte, quatre casemates de la batterie d'artillerie de Longues-sur-Mer, forment une partie des nombreux bunkers du Mur de l’Atlantique. Ce mur, ouvrage de l’organisation Todt avait pour objectif de fortifier l’ouest de l’Europe. S’étendant sur 4 000 kms depuis le nord de la Hollande jusqu’au sud de la France. Des milliers d’ouvrages marquent encore l’ensemble du littoral français. Ici à Longues, on peut encore voir ces quatre énormes canons de 150 mm, ayant fait feu le 6 juin 44. Ils ont été rapidement réduit au silence par la flotte alliée. A trois cent mètres en avant, isolé et dominant les falaises, 70 mètres au dessus de la mer, le poste d’observation et de direction de tir de ces canons est resté intact.
Dès leurs premiers contacts, populations civiles et soldats libérateurs ont eu l’occasion de s’offrir mutuellement des cadeaux amicaux. Pour les uns c’était cigarettes et chewing-gums, pour les autres : le petit verre de calvados ou de cidre. C’est ici rappelons-le, le département du Calvados avec ses produits du terroir. Il est fréquent, au détour d’un chemin, de trouver un panneau de vente des productions locales. Outre les alcools de Calvados, Pommeau, ou Cidre, il y a aussi les fromages comme le Livarot, Pont l'Evêque, Camembert et le réputé beurre de Normandie. En sillonnant au cœur des étroites ruelles des hameaux, on apprécie la beauté qui caractérise la région. Çà et là, ce sont : de petites églises pleines de charmes, de magnifiques maisons à colombages, de grands corps de ferme aux tourelles majestueuses, de hauts et longs murs de pierre ceinturant les propriétés…
Parvenu dans le village d’Arromanches on prend connaissance de l’audace du génie militaire. En attendant que les ports soient libérés, les alliés décidèrent de la création d’un colossal port artificiel avec sa digue protectrice, ses pontons d’amarrage, ses quais flottants… Le tout remorqué depuis les côtes anglaises. Arromanches devient alors temporairement, le plus grand port du monde et battra de nombreux records pour décharger des centaines de milliers d’hommes et des milliers de tonnes de marchandises nécessaires à l’opération offensive. Sur la plage reposent toujours plusieurs modules aux dimensions atteignant parfois la taille d’un immeuble de plusieurs étages. Au loin, on peut observer la longue digue de ce port, flottant continuellement sur les eaux.
DOULEUR ET SOUFFRANCES… TOUJOURS PRESENTES
André et son épouse Laure, profitant d’un concours international de harpe à Deauville auquel Laure participe, décident d’une journée de pause pour faire un crochet jusqu’aux plages du débarquement. Ancien colonel, pilote de Spitfire et originaire de l’est de la France, André était un jeune adolescent pendant l’occupation. Lorsqu’il évoque ses souvenirs, il fond en larmes. La douleur et les souffrances sont toujours présentes. « J’ai vu les troupes allemandes arrivées en 1939 et repartir en 45 » dit-il. « Je me suis rapidement engagé dans la résistance… j’avais un sentiment de fierté et de patriotisme... » Ajoute-il. « Quant à moi, annonce Laure, j’ai vécu l’arrestation de mon père et de mon frère, tous deux résistants. Par chance ils seront relâchés ». Pour toute personne ayant connu cette terrible période de guerre, le simple fait d’être présent sur ces lieux symboliques, ravive de tristes souvenirs.
LA 6ème DIVISION AEROPORTEE BRITANNIQUE
A Bénouville, au musée-mémorial, il est possible au travers de la visite, de revivre la prise spectaculaire du pont du canal de Caen par les soldats de la 6ème division aéroportée Britannique. C’était la toute première opération sur le sol de France. Dans la nuit sombre, 6 heures avant le débarquement, les planeurs Horsa du major Howard se posèrent à seulement 50 mètres du pont gardé par l’ennemi. En quelques minutes leur mission fut achevée avec succès : la prise du pont et empêchement de sa destruction. En hommage à ces combattants, le pont de Bénouville a définitivement pris le nom de l’emblème de cette unité : Pégase. Au musée, à la vue de la réplique grandeur réelle d’un planeur Horsa, on comprend l’exploit accompli.
Soudain, un bataillon d’une centaine de jeunes militaires Saint-Cyriens franchi le pont Pégase. La démarche raide, les pieds lourds, ils achèvent une longue marche nocturne de 50 kms commencée à la pointe du Hoc. Ils ont parcouru toute la côte du débarquement. Saint-Cyr est une grande école militaire de l'armée de Terre française. Crée par Napoléon en 1802, l’école forme depuis 200 ans des officiers de haut rang. En 1940, ses bâtiments furent détruits par l'aviation allemande. Ainsi, au travers de cet exercice, ces jeunes officiers perpétuent le souvenir et la commémoration des victimes tombées pour la victoire de la liberté.
Sans glisser sur la pente d’une glorification de la guerre, la visite de la côte de Normandie, doit permettre de ne jamais oublier cet épisode noir de l’histoire humaine qu’est la seconde guerre mondiale. Dans quasiment tous les continents, tous les océans et tous les espaces aériens, l’homme se battait contre lui-même. S’il est un chiffre et un seul à retenir, c’est l’effroyable record que détient cette guerre : 50 millions de morts.
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 05/04/2008

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